La brise de NE soufflait déjà doucement dans la nuit.
Quel merveilleux moment de donner la liberté à notre ancre rouillée qui nous a retenu pendant 48 heures par 25 m de profondeur et de la laisser sécher sous un chaud soleil sur la tête de chat. Une fois que nous avons commencé à dériver, à attacher l'ancre et à sécuriser la chaîne chez nous dans le magasin sec, les voiles se sont levées une à une dans les airs comme autant de poumons portant le vent pour que nous puissions partir.
Nous allons ensemble dans la même direction, l'équipage, le vent, le courant, la dame noire. Quel changement, l'équipage apprend à porter le navire au lieu de virer de bord. Toujours autant de motivation à passer des heures dans le gréement pour renforcer certains haubans avec du cuir. Cela évite que les haubans ne soient endommagés par les vergues.
Carré contreventé, le plan de voilure laisse apparaître des écrans de cinéma géants, cachant malheureusement les panneaux solaires l'après-midi. Le bilan électrique est réalisé par les éoliennes. Le générateur a été testé uniquement pour les exercices de lutte contre l'incendie. Et lorsque je fais le rapport à Joburg Traffic sur la capacité des couchettes, l'opérateur radio semble surpris par notre petit réservoir de 200 litres. « Ha oui, cargo sans moteur…, souviens-toi de toi ». Très agréable.
La nouvelle destination Les Sables d'Olonne allonge un peu notre voyage, accueillie avec plaisir par tous. En raison des conditions météorologiques, le passage s'annonce formidable comme actuellement. Il semble très important aussi de se rapprocher des vignobles par bateau et d'utiliser beaucoup moins les camions sans âme ! Les fidèles et charmants destinataires du précieux vin biodynamique ont hâte que le précieux vin biologique et biodynamique soit amené à bord ;-).