Le vent soulève le navire,
Les voiles blanches sont pleines,
Mon nez pâlit déjà...
Avec sac en plastique
Allongé dans la cabine du bateau
Enfin le soleil
Un rouleau de corde de navire à plat
Recroquevillé sur un lit sur le pont
Pour les malades et le soleil
Cap vers l'Islande
Une journée entière seul à la mer
Le vent reste du nord-est
Le beaupré et moi
De l'eau salée sur mon visage
Ensemble au sud-est
Haricots blancs et ail
Expresso et Giuseppe
"Enlevez la purine!"
Barre sous le vent, attendez !
Les plats attendent à tribord
Gardez les voiles, restez debout !
Un regard me montre
L'amour étincelle sur Tres Hombres
La mer attend le feu
Maman Tres Hombres,
Sur l'autoroute des monstres marins
Elle nous berce pour nous endormir
Un seau sur le pont
Un corps nu attend un bain
Froid, salé et pourtant délicieux
Chaîne d'ancre desserrée
L'île de Wight notre point de vue
Combien de jours encore ?