Il n’y a plus de Teaclippers mais il y a un Rumclipper !
Avec une tasse de thé posée sur le toit à côté du gouvernail, le timonier reste tranquille et se dirige vers la mer suivante, tandis que le navire enregistre 9, 10, 11 nœuds comme rien. C'est dimanche, certains membres du quart dansent sur le pont intermédiaire au rythme de l'océan. Un ensemble complet de 4 voiles étourdissantes lui donne les ailes nécessaires pour exploiter les Alizés en descendant vers le Cap-Vert, apparaissant comme un nuage au-dessus de l'eau.
C'est une utilisation de l'énergie éolienne, directe et agréable. Pas de double pensée sur la durabilité ou l'économie, car si la voile se déchire, nous la réparons et lorsque le vent tombe, pas d'économie ! Mais qu'importe, le vent est celui que nous ne pouvons pas changer, donc chaque brise donnée est bonne, utile et suffisante, sans alternative ;-).
Pas comme les moulins à vent sur terre ou dans les fonds marins côtiers. Soutenus par des centrales à gaz, ils tuent continuellement les oiseaux, restreignent la vue et les routes des voiliers, détruisent les fonds marins et rendent la vie marine folle une fois construits. Dans le but de créer une image plus verte de notre consommation d’énergie destructrice. L’énergie verte fabriquée par des machines, comme c’est drôle ! Il suffit de lire La machine à voyager dans le temps, HG Wells, qui donne une image claire du résultat de la consommation d'énergie de la machine et de la dégénérescence qui s'ensuit, à un rythme que nous appelons les pas en avant de l'humanité, ou l'évolution.
Très probablement, tout dépend de l'échelle et de la manière dont nous utilisons les forces, car quand vous voyez comment Lynx et co. construire leur navire Ceiba au Costa Rica, ou comment fonctionne un moulin à vent en bois aux Pays-Bas, ça coupe le souffle et il est difficile d'y voir le côté maléfique comme l'abus des gens et de la nature. Parce que l’énergie est utilisée localement, autant qu’il y en a et pas plus. La plupart d’entre vous diraient que c’est du passé et qu’il n’y a aucun moyen de revenir en arrière, même si nous le voulions. Je suis d'accord, mais il existe une voie à suivre, où l'utilisation locale et à petite échelle de l'énergie est la voie à suivre, et le prochain HG Wells peut écrire un livre sur la façon dont l'humanité choisit une voie intelligente, très différente de celle des gens durables d'aujourd'hui.
Salutations,
André